Je rêve
Rêve
Je songe à une armée en marche
Vers l’infini, vers l’inconnu
Dont les milliers de soldats nus
Obéissent à la céleste arche
Et j’embrasse ces fiers guerriers
Qui m’enveloppent de leurs ailes
Je caresse leur longue épée
Leur bouclier, armes charnelles
Leur pâle peau illuminée
Comme d’un vif feu intérieur
Leur blonde cascade bouclée
Resplendissent sous ma douceur
Ils ralentissent puis s’arrêtent
La tendresse a changé leur quête
Aux ordres ils sont devenus sourds
La guerre est vaincue par l’amour
Je songe à des hommes qui s’aiment
De l’infini à l’inconnu
Aux milliers de soupirs émus
Récoltant ce que le vent sème
Tant que leurs lèvres seront rouges
Ils s’uniront, communieront
De la plus noble des façons
De celle où cœur, âme et corps bougent
Héricourt, le 11/04/2008