29 novembre 2008
L'amoureux
Je caresse de mes mains ton torse chaud
Contre ton corps je garde les yeux clos
Mon cœur dans tes bras a trouvé son nid
L’ombre plane sur mes lèvres rougies
L’esprit encore embué par l’amour
Je récite ces mots tout doucement
Ton oreille les reçoit en amant
Tu me réponds de tes doigts de velours
Je ne connais ni plus tard ni plus tôt
Les boucliers depuis longtemps oubliés
Loin derrière nous gisent nos propres maux
Vois-tu ta tendresse m’a pénétrée
Et tous tes baisers chacun un poignard
M’abreuvent de douceur dans l’aube du soir
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