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16 mai 2009

Cruauté

cruelle

Selon Robert, la cruauté est le plaisir qu’une personne prend à en faire souffrir une autre, ou à la voir souffrir.

J’ai essayé de mon côté de définir la cruauté, avant de consulter l’ami de mon secrétaire, Robert. J’ai déterminé que la cruauté était un trait comportemental volontaire et réfléchi, qui usait de la souffrance des autres comme un moyen d’arriver à ses fins, telles que son plaisir ou son objectif.

Le cruel réfléchit à ses actes/paroles, en connaît les conséquences et agit en fonction de ses fins.

Dans mon cas, faire preuve de cruauté provoque une douleur morale à surmonter. Il m’est difficile d’être cruel. J’ai déjà essayé, oui. Rarement.

Je peux être méchant mais difficilement cruel.

La méchanceté, selon Robert c’est faire du mal, ou chercher à en faire. L’acte cruel est donc un acte méchant qui apporte du plaisir à l’actant. On ne peut être cruel sans être méchant, mais on peut être méchant sans se révéler cruel.

Pour faire du mal, être méchant donc, il faut savoir s’y prendre. Oui, une erreur involontaire peut faire beaucoup de mal, mais ce n’est méchant que d’en faire une, car le méchant cherche à faire du mal. Le méchant devra choisir ses mots, ses exemples, ses arguments pour semer la douleur.

La douleur viendra de la remise en question, de la détresse ou encore du souvenir de la douleur.

Après mûre réflexion je pense qu’une argumentation basée sur le réel aura plus de conséquences que des reproches invraisemblables. Toucher quelqu’un en lui montrant les côtés négatifs du réel, insister dessus, les exacerber, est plus efficaces que de lui faire croire en un comportement qu’il n’a pas eu.

Le vrai est plus dévastateur que le faux, lorsqu’il n’est pas entièrement vrai. C’est-à-dire qu’en ne se concentrant que sur une partie du réel, celle qui suscitera la douleur de l’autre, en omettant le reste, on peut inculquer à quelqu’un que son comportement ne comportait pas d’éléments positifs. Et là, le remord peut faire très mal.

Je vous ai livré cette petite réflexion sur la méchanceté, la cruauté et l’argumentation méchante car elle me trottait dans la tête. Elle est incomplète, mais je vous charge de m’aider à pousser un peu. Je voulais aussi aborder autre chose qui me tient à cœur.

Ces derniers jours j’ai eu l’occasion de m’exprimer au beau milieu de querelles, de conflits. J’ai voulu défendre mes idées, la position que j’estimais la plus juste. Et je me rends compte que j’ai peut être eu parfois des mots durs. Des mots qui pouvaient faire mal. Ce n’était pas mon but. Je voulais juste exprimer une opinion claire, et montrer que l’on pouvait regarder les choses sous un autre angle. Je ne cherchais pas à blesser. Bien sûr j’ai pris parti, mais je ne suis pas un absolutiste. Ce n’est pas parce que je me suis exprimé pour les uns que les autres n’ont plus droits à mon cœur. Je demande donc aux gens que j’ai pu blesser de ne pas s’en cambrer, pas le prendre pour eux, mais prendre mes paroles comme une piste de réflexion plutôt que comme un reproche. Je ne veux pas qu’on entretienne un grief à mon égard. Voilà, j’avais ça sur le cœur.

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Commentaires
A
Depuis quand tu crois a l'Enfer?<br /> ""
P
Euh ... Ça rime à quoi toutes ces cogitations si violentes ? ^^ Je te savais pas si sadique... :p nan je rigole =)<br /> Ne 'inquiète pas de mon côté, j'ai déjà eu le temps de réfléchir à l'impact que certains mots ou actes pouvaient avoir sur des amis. Et je pense que la "méchanceté" involontaire se distingue facilement. Après tout, comme tu le dis, on peut faire mal sans être méchant ! ^^ Heureusement d'ailleurs, sinon j'irai en enfer ! :p
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