11 avril 2010
Fati-gué
On me flatte. Puis on me félicite.
Je participe de loin, je regarde beaucoup. Trop.
Je rêve un peu, forcément.
Les lumières s'éteignent et se rallument, comme les bougies.
Un nom, un surnom, est prononcé.
Je plonge et je m'abîme dans le vide.
Toutes les peurs, toutes les tensions éclatent.
La fatigue prend le dessus, je craque.
Les larmes servent d'exutoire, universel.
La procuration, la division, les désirs et le travail me rongent.
Le gué s'assèche peu à peu.
Bon baisers d'ici bas, où les cœurs battent malgré tout.
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