Ourania

Chacun connaît J.M.G. Le CLézio, depuis longtemps ou depuis peu ( ou alors devrait s'empresser de savoir qui c'est!!). Il est certain que son prix Nobel de littérature va jouer sur sa notoriété déjà grande. Afin de le découvrir, j'ai attaqué son dernier ouvrage : Ourania.

Entammé vers les 23h, j'avais déjà dévoré 300 pages (sur 350) quelques 20 heures après. Et bien sûr j'ai dormi, je me suis restauré et j'ai vaqué à certaines activités familiales...

Ce livre est vraiment superbe. La plume de Le Clézio est unique : simple et pourtant littéraire, claire et belle, elle laisse un sentiment qui se résume à un mot : "bravo". L'histoire de ce géographe français au Mexique captive, alors que son univers est peuplé d'une utopie qui fait rêver, d'une université idéale, d'une Zone Rouge où prostitution et traffis vont bon train ainsi que de Parachutistes outils de propriétaire sterriens. Et tout cela dans une seule vallée.

Je vous livre certaines citations que je me suis empressé de relever (çà ne m'arrive jamais pourtant) :

"La guerre c'est quand on a faim et froid. Est-ce qu'il fait toujours plus froid pendant les guerres?"

"Une histoire, tu sais, un conte qu'on raconte aux enfants pour les endormir ou aux vieux pour qu'ils se souviennent de leur jeunesse."

"Ami, est-ce que ce n'ets pas quand l'Eglise n'est pas du côté des pauvres et de srévoltés que c'est difficile à comprendre?"

"Son nombril, comme un oeil au milieu du ventre."

"Personne ne possède rien que ce qu'il a fait"

à méditer...