18 mars 2010
Ground zero
Ses yeux changeants se cachent derrière les mèches tombantes. Ils
sont encore rougis, déjà asséchés d'avoir tant pleuré. Sa tête se
pose sur mon épaule. Son coeur est à vif.
Je n'ai pas les mots, alors j'agite ma marotte, et j'écoute. Mon
silence est comblé par tout ce qu'il a besoin d'évacuer.
La pire des solutions, l'inévitable, et la terrible, s'est imposée.
Carpe diem cède la place à plus ultra.
Il faut reconstruire des ponts, des arches. Les ruines doivent servir
de carrière. Mon omniprésence fait de moi un pilier, et mon
omniscience cimente les éléments. Tout le tablier doit être
remonté, et la clé de voute est dans sa poche.
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